A TRAVERS LE MIROIR...de EVENS SUPREME

Publié le par Trafficante de poésies

 

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À travers le miroir

C’est pour toi que je vis, je l’ai bien vu et écrit
Dans l’encre de mon stylo, dans tes nuages gris
Comme la raison, tu as la tête dure et l’âme tenace
L’aimes-tu pour son endurance ou pour ses traces?
Sur mes lèvres ton reflet dépose ta vraie tradition
Qui me parle de ta sournoise et vitale motivation
Celle qui ne vit que pour te faire entendre
Les vers d’un débutant pensés pour te défendre
Je gargarise le rêve fallacieux de ton envie de croire
Pour te rafraîchir du parfum de tes funestes soirs


Ta mère vit par ton image et tant pis pour celles
Qui se pensent sincères et beaucoup plus belles
Pour avoir berné l’amour ses cheveux partout
Témoignent de la pluie des temps gris et fous
Encore abstraite mais projette de si aigus souvenirs
La plus merveilleuse des roses à travers tant de soupirs
Son trop d’amour te hante mais ton père s’en moque
elle resplendira un jour dans la glace, qu’il ne s’en choque


La vie est parfois injuste mais le chemin en est une leçon
Toutefois en y réfléchissant la douleur est sans compassion
Pour ceux qui ne sont pas de l’époque j’ai encore
Les notes remarquables de ma soeur justifiant le sort
Ce qu’elle était ne se lit plus dans ses yeux
Parce que le destin un jour a mis le feu
À son brillant avenir et ses rêves secrets
Mais son courage crie qu’elle n’a pas fait exprès


Dans mes bras de fer habite la douceur que tu aimais
Sans foi ni loi, près de l’absolu mes doigts t’amenaient
De part mes talents, ton lit me pleura déjà
Pas même ta cousine, par ses instincts spécula :
Ma chérie assures-toi que son amour soit ton honneur
Si dur de ne pas l’être! Alors soyons de grands pécheurs


Ton frère et toi êtes redevenus toutefois amis et heureux
Si fragile la complicité qui se lit dans vos yeux !
Parce qu’en toi se trouve le succès qu’il veut s’amener
L’ambition possède aussi sa part de pétales inanimées
Qu’aucune passion ni désirs ne peuvent raviver
Hélas, il s’est nourrit pendant si longtemps de la méchanceté
Du géniteur possédé par l’affreux démon sans fierté
Dans le coeur de vous deux il a déposé les larmes de votre mère
Changeant ainsi votre vie en fleurs artificielles dans les airs
Attrayantes mais insensibles au passage des saisons
Que c’est donc triste un homme dont l’amour
Ne peut survivre qu’au prix de la violence sans retour



Son élégance et sa diligence te bercent heureusement
Dans sa douceur, il est à la hauteur de l’intégrité de l’homme
Les prouesses de son esprit t’envoient la sécurité d’un élan
Presque indispensable, dans ton visage couvert de bitume
Car les feuilles de ton destin sont infestées d’opportunistes
Ainsi, à travers son appréciation et ses conseils optimistes
Tu te laves des tristes sorts et promènes à visage découvert
Puisque dans le réconfort de ses mots il t’évite le désert
De ceux qui n’osent prendre d’initiative pour enfin reprendre
Les reines du même choix dérobé à celle qui t’a donné la vie
Tu l’appelles Papy pourtant il n’est que l’oncle si tendre
Il murmure « tu as si embelli » et à ce dernier envoi…tu ris
Il aurait fallu malgré tout que tu mentes par peur de décevoir
Pour que tu reprennes ta place et éviter le couloir


Il est acceptable que les gens soient durs et mal intentionnés
L’illusion du bonheur, la juste misère de ces forcenés
Dans leur pénitence ils prétendent avoir une pure vision
Des ombres noires aux tons sombres d’une simulation
Pour masquer habilement la splendeur de leur colombe
Puisqu’ils ont si peur de s’admirer dans cette tombe
Creusée par tant d’inharmonie et de douleur bien connues
Hélas ce soir l’heure est venue, leur apparence a disparu
Tout indique que ces cris et regrets ne sont pas un mirage
Alors est-ce l’amour suggérant la vie dans l’autre page?



 Evens Supreme.....merci!!!




                                                                                                 EVENS-copie-1.JPG

 

Publié dans POÊMES

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R
Regardez. Regardez-la. <br /> Elle n’est pas à votre goût un jour et elle devient votre modèle le lendemain. Vous changez d’idée alors, qu’elle, elle reste toujours la même. Vous vous permettez de la critiquer ou de l’idolâtrer selon le goût du jour. <br /> Pour peu, elle pourrait s’y perdre. Mais, détrompez-vous, une voix interne lui dit de se méfier des jugements des autres, même lorsque leurs mots se font doux et affectueux. Elle sait que le vent tourne, qu’elle sentira la douce brise lui faire sourire et la rafale brutale du vent froid. <br /> Regardez-la, car elle a cessé de vous écouter. Regardez-la, car elle poursuit sa route même lorsque vous vous arrêtez.
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M
Ce poème fait miroiter l'importance du témoin de ma vie intime. Tel un fidèle miroir qui me regarde à chaque fois que je passe devant lui, il perçoit les événements auxquels il assiste. De par sa place privilégiée qu'il occupe au centre de ma demeure, cet être lumineux perce les secrets de mon mystère caché entre les murs. Aussi protecteur qu'un ange gardien, son regard se fait témoin de mes efforts et de mes rêves. Sans cette présence observatrice et attentionnée, je me sentirais effacée. Qui viendrait me souffler la conviction d'être comprise? Il écoute ce que je pense au fond de mon âme et comprend mes paroles. Tel un parent qui s'émerveille devant les progressions de son enfant, il me dit que mes choix forgent mon avenir qu'il voit rempli d'images prometteuses. Je me regarde à travers ses yeux et j'y vois les possibilités de la conviction de ma motivation. Il m'arrive de m'asseoir des heures devant ce miroir à observer ce que je projette. Lorsque mes pensées contredisent qui je suis, il m'éclaire d'une lumière révélatrice de ma beauté. Nous assistons souvent au retrait du voile aveuglant laissant apparaître l'éclat d'une projection majestueuse.
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